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Quimper, ou Kemper en breton (le nom de Quimper-Corentin est parfois attesté en référence à saint Corentin, l'un des Sept Saints Fondateurs bretons) est une commune française, antique capitale de la Cornouaille, préfecture du département du Finistère et la région Bretagne.
Ses habitants sont appelés en français les Quimpérois et Quimpéroises et en breton Kemperad (masculin), Kemperadez (féminin), Kemperiz (pluriel) ou bien de façon traditionnelle Glazik (pluriel Glaziked)[2] (pour les Quimpérois ainsi que les habitant de la région, le Pays Glazik).
Au 1er siècle avant J.-C., les militaires romains construisent la ville d'Aquilonia, à l'actuel emplacement du quartier de Locmaria, sur le bord de l'Odet. La rivière permet aux bateaux de pénétrer avec la marée depuis la mer jusqu'à la ville, mais il est cependant possible de traverser l'Odet à gué à marée basse.
La légende du Roi Gradlon et de la Ville d'Ys rapporte l'histoire de la fondation de la ville. On dit que le Roi Gradlon, fuyant sur le cheval Morvarc'h l'océan déchainé par les mauvaises actions de sa fille Dahut, arriva à l'endroit où deux rivières confluent entre 7 collines. Il décida de s'y installer et baptisa naturellement la ville "confluent", "Kemper" en breton.
*Quimper, demeure des mythiques comtes de Cornouaille, est, pour certains, descendante de la légendaire cité engloutie d'Is. Chargée d'histoire, elle conserve un important patrimoine architectural symbolisé par la cathédrale et les nombreuses maisons médiévales du centre. Quimper XV eme depuis mon Frugy
La fin du Moyen-Age, au temps de la ville close, fut le théatre d'une longue lutte entre l'Église et les bourgeois qui entendaient être maîtres chez eux. Vers 1740, ces bourgeois supprimèrent les fortifications, obstacle à l'embellissement de la cité. Un demi-siècle plus tard, Cambry a célébré la douceur des moeurs et l'esprit cultivé des Quimpérois.Entrée de la cathédrale de Quimper.
�� Au XIXème siecle, sous l'Empire, Quimper est une cité prospère et voit sa population doubler. Le diocèse obtient d'une collecte auprès de ses paroissiens une somme suffisante pour élever sur la cathédrale les deux flêches de pierre de 80 mètres de hauteur que l'on y voit de nos jours
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PPalais de l'évêque de Quimper.
Le palais jouxte la cathédrale
Cathédrale Saint-Corentin. Tombeau en bronze de Mgr Duparc, décédé en 1946.
Vue de la cathédrale de Quimper.� �
*Quimper - Préfecture du Finistère - Façade sur l'Odet
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Les bords de l'Odet.*
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*Magasin Henriot. Très belles faïenceries.
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Les Faïenceries de Quimper et le Musée de la Faïence
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UN PEU D'HISTOIRE... |
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Dès la fin du 17° siècle, Quimper et ses alentours se spécialisaient dans la production de vaisselle. Des ustensiles pratiques et rustiques des débuts de grès et de terre cuite, on est passé peu à peu à des pièces plus raffinées, d'abord avec des copies de faïences de Nevers (qui elles-mêmes copiaient les faïences de Delft avant de se distinguer...), puis avec l'élaboration de dessins traditionnels : les personnages bretons en costumes de face ou de profil, les fougères et les grands motifs fleuris réalisés d'un trait de pinceau adroit par les "peinteurs" et les "peinteuses"... |
![]() une "peinteuse"... |
![]() ... en préparation... |
A la fin du 19°, trois grandes maisons émergaient : HB (la Hubaudière), HR (Henriot) et Porquier, la plus renommée étant sans conteste HB. D'ailleurs, dans le musée, une reproduction d'un arrêt de tribunal de 1904 fait sourire aujourd'hui : on y interdisait formellement à la manufacture HR de signer ses pièces avec la barre du "R" recourbée comme la boucle d'un "B" qui serait mal fini... ce stratagème ayant pour but de créer une confusion! |
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En 1904, Porquier ferme ses portes. En 1913, HR (Henriot) rachètera la marque, avec les dessins et modèles et en 1918 HB (la Hubaudière) rachète les locaux pour s'y sintaller.Les deux entreprises continuent de se concurrencer jusqu'en 1968, date à laquelle HR (Henriot) éprouve des difficultés, et est absorbée par HB (la Hubaudière) : il reste une entreprise désormais soudée qui exploite les trois marques. En 1984, l'entreprise est vendue à la société "Quimper Faïence Inc.", sauf la collection (2400 pièces) et la bibliothèque (260 ouvrages) qui seront désormais gérés par une nouvelle société : "Faïencerie de la Grande Maison". |
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*http://www.mairie-quimper.fr/jsp/webcam_popup.jsp?lastfilm=quimper
Les photos des fêtes
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Émilie Kerlen (du cercle Ar Vro Vigoudenn), reine du Festival de Cornouaille 2008, à Quimper, dans le Finistère.
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* **Quelques images au fil de l'odet*
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cathédrale�� /� Corentin
Palais épiscopal
vieux quimper
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La Cathédrale Saint-Corentin |
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Dédiée au patron de Quimper, elle offre le style breton dans toutes ses phases, du XIIIème siècle au XVème siècle, d'abord inspiré du style normand pour le choeur, puis se dégageant peu à peu de cette influence pour se montrer entièrement personnel. C'est la cathédrale gothique la plus complète de Bretagne avec celles de Saint-Pol-de-Léon et de Tréguier. Tout n'est pas authentique, mais l'homogénéité est là: le grand portail de la façade a une double porte de la fin du XIXème siècle. Le reste, de 1425 environ, est du style gothique flamboyant. Parmi les sculptures, aujourd'hui effritée, on distingue encore le lion de Montfort tenant dans sa griffe la bannière de Bretagne. Au-dessus du portail, la façade est ajourée de deux grandes fenêtres superposées. De chaque côté s'élèvent les deux fameuses tours (76 m), percées dans leur partie carrée, qui date du XVème siècle.
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Le musée départemental breton
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Crée en 1846 et installé depuis 1912 dans l'ancien évêché, il s'ouvre au pied de la cathédrale. L'aile Ouest, sous laquelle on entre, date de 1646 et appartient au style de la renaissance bretonne, avec des fenêtres à fronton. Mais la plus ancienne partie est le logis bâti au début du XVIème siècle par la famille de Rohan, dont le cadet, occupa le siège épiscopal de 1501 à 1540. On remarque surtout l'élégante tour d'escalier gothique flamboyant. L'aile qui suit, du XVIIIème siècle, a été remaniée vers 1860. On accède librement à la cour et au jardin, d'où l'on découvre une belle vue sur les tours et sur le flanc Sud de la cathédrale. Le jardin est fermé au Sud par un fragment bien conservé des vieux remparts qui bordent de l'autre côté le quai de l'Odet.*
Le jardin du rempart
Ce jardin se trouve sur l'emplacement des anciennes formées par l'Odet, coulant au pied du rempart et formant un étang qui alimentait le moulin des évêques. Avec la construction de la gare, en 1863, un remblai est créé le long du rempart et l'Odet est canalisé. Le maire E. Porquier décide alors d'aménager un square dans la partie longeant le jardin de l'évêché et le terrain est acquis par la ville en 1881, planté et entouré de grilles, désormais disparues.
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Photo: Marie Ponterio
Le cidre et le gâteau au beurre ( la boîte est décorée avec les motifs de la faïencerie de Quimper HB Henriot)*
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������������������� *un lien a visiter� http://www.voyage-webguides.com/fr2/finisud.html ���������������
..Kénavo !
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Rédigé à 23:55 dans Régions | Lien permanent | Commentaires (0)
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*D'aucuns parlent du coup de canon, chargé à blanc, qui résonnait chaque jour à 7 heures et à 19 heures, réglant, pendant trois siècles, la vie des Brestois. La cité vivait au rythme de l'arsenal et du port militaire qui abrita les escadres de vaisseaux partant pour la guerre de l'Indépendance américaine. Les quais de la Penfeld et " le Château " (forteresse gallo-romaine transformée par Vauban pour recevoir de l'artillerie) témoignent de la grandeur passée et évoquent encore l'activité dont Chateaubriand fut le témoin romantique, par un beau jour d'été de 1793.
" Cette mer que je devais rencontrer
sur tant de rivages baignait à Brest l'extrémité de la péninsule
armoricaine : après ce cap avancé, il n'y avait plus rien qu'un océan
sans bornes et des mondes inconnus ; mon imagination se jouait dans ces
espaces. Souvent, assis sur quelque mât qui gisait le long du quai de
Recouvrance, je regardais les mouvements de la foule : constructeurs,
matelots, militaires, douaniers, forçats, passaient et repassaient
devant moi. Des voyageurs débarquaient et s'embarquaient, des pilotes
commandaient la manœuvre, des charpentiers équarrissaient des pièces de
bois, des cordiers filaient des câbles, des mousses allumaient des feux
dans des chaudières d'où sortaient une épaisse fumée et la saine odeur
du goudron. On portait, on reportait, on roulait de la marine aux
magasins, et des magasins à la marine, des sacs de vivres, des trains
d'artillerie (…). Des forts répétaient des signaux, des chaloupes
allaient et venaient, des vaisseaux appareillaient ou rentraient des
bassins.
Mon esprit se remplissait d'idées vagues sur la société, sur ses biens
et ses maux. Je ne sais quelle tristesse me gagnait ; je quittais le
mât sur lequel j'étais assis ; je remontais la Penfeld, qui se jette
dans le port ; j'arrivais à un coude où ce port disparaissait. (…) Je
me couchais au bord de la petite rivière (…). Je tombais dans la plus
profonde rêverie. Au milieu de cette rêverie, si le vent m'apportait le
son du canon d'un vaisseau qui mettait à la voile, je tressaillais et
des larmes mouillaient mes yeux. "
Mémoires d'Outre-tombe.
*
Les couples enchaînés hantaient l'arsenal et ses abords, et menaient leurs travaux jusqu'au cœur de la ville. A la couleur de leur bonnet, on pouvait repérer la durée de leur peine. En 1785, on était condamné au bagne à vie " pour s'être endormi étant en sentinelle, pour vol d'une vache en pâture pendant la nuit, pour vol de tronc dans une église, pour vie errante, vagabonde et scandaleuse " ; à 9 ans, " pour vol d'herbage dans les champs " ; à 6 ans, " pour séduction de jeunes filles. "
Les derniers forçats quittèrent Brest en 1858 pour Cayenne, en Guyane, et le bagne fut détruit en 1947.
Habits
Le bagnard est vêtu d'une chemise en toile écrue, d'un pantalon écru, d'une casaque rouge, d'une paire de souliers ferrés et d'un bonnet rouge pour les condamnés à un certain temps et vert pour les condamnés à perpétuité. Celui-ci porte une petite plaque en fer-blanc sur lequel apparaît le numéro d'inscription au registre matricule
(3786 pour Sébastien).voir ce lien
*
Au cours de son siècle d'existence, le bagne de Brest a abrité plus de 70.000 forçats. Son ouverture a marqué l'émergence d'une nouvelle structure répressive après celle des galères. Sa fermeture le 1er septembre 1858 marquera une nouvelle étape, celle des colonies pénitentiaires d'outre-mer.
En 1748, Louis XV rattache les corps des galères à la Marine Royale,
afin de permettre à celle-ci de disposer ainsi d'une main-d'oeuvre peu
onéreuse. Désormais, les forçats des galères seront hébergés à terre
dans des bagnes portuaires. Le bagne de Brest est le deuxième créé en
France après celui de Toulon. La première chaîne de forçats arrive à
Brest le 25 mai 1749, soit un mois après leur départ de Marseille. Par
la suite, c'est principalement de Paris que les chaînes partiront vers
le bagne. Une chaîne regroupe 300 à 400 hommes. Pendant le voyage,
chaque forçat est enchaîné par une « cravate » qui, comme son nom
l'indique, est passée au cou de chaque condamné, également entravé par
les pieds. Le transport se fait en charrette, et c'est seulement à
partir de 1836 que l'on utilise des voitures cellulaires.
En 1830, les bagnes font l'objet d'un vaste débat sur leur utilité sociale. L'idée de leur fermeture au profit des colonies pénales d'outre-mer fait alors son chemin. Cette évolution a été alimentée par plusieurs considérations : morales, avec le spectacle détestable que donnait à voir le bagne dans l'enceinte même d'une ville ; sanitaires, avec des risques d'épidémie accrus et économiques, avec l'abolition définitive de l'esclavage dans les colonies en 1848 qui entraîna un besoin en main-d'oeuvre. Dès 1852, les condamnés sont transportés vers la Guyane. Le bagne de Brest ferme le 1er septembre 1858. Le vaste édifice est converti en dépôt de matériel. Pendant la Première Guerre mondiale, il sera successivement un hôpital complémentaire, un centre de réforme et un magasin. Après la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment sera entièrement détruit.
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Rédigé à 19:40 dans histoire/géo, Régions | Lien permanent | Commentaires (0)
http://www.annuaire-emeraude.com/tourisme/saint-malo3.html#
Le
Château, flanqué
de quatre
grosses tours,
que surplombe un
haut donjon,
date de 1421. Il
ressemble assez
à un un
gigantesque
carrosse de
pierre : “le
carrosse de la
Duchesse Anne”,
dit la tradition
populaire.
La grosse tour d’angle, près de la Porte Saint-Thomas, porte le nom de “Quic-en -Groigne”. Les Malouins étaient mécontents de la construction de cette forteresse mais la bonne Duchesse passa outre et s’écria : “Quic-en-Groigne, ainsi sera, tel est mon bon plaisir !”. Les trois autres se nomment la Générale, la Tour des Dames et la Tour du Moulin.
La petite tour ronde qui domine la plage est le Vieux Donjon et date de Charles VI ; c’est la partie la plus vieille du Château. La double muraille qui renforce la citadelle du côté du Sillon, et s’avance en pointe s’appelle “la Galère”.
A marée basse, descendre sur la plage de Bonsecours.
Une jetée mène au Grand Bé sur lequel on grimpe par un escalier taillé dans le roc. Face à la mer, à l’extrémité de l’îlot, au-dessus du chaos de superbes rochers, se dresse le Tombeau de Chateaubriand (1768-1848), auteur du “Génie du Christianisme” et des “Mémoires d’Outre-Tombe”. C’est le tombeau de France qui, chaque année, reçoit le plus de visiteurs. Ne quittez pas le célèbre îlot sans admirer, dans cet imposant décor, la vue splendide qui se déroule à vos pieds.
Des forts bâtis sur les rochers parsèment la rade : “l’île Harbour” (en direction de Dinard), “la Conchée” (à droite en regardant du côté de Paramé), “l’île Cézembre” (en face), “le Petit Bé” (le plus proche voisin du Grand Bé). Allez jusque là pour achever votre visite.
Le Pavillon
Corsaire
e visiteur arrivant à Saint-Malo est frappé de voir flotter au sommet du donjon du château le Pavillon Malouin. Fierté des habitants de la Cité Corsaire, symbole de leur esprit d’indépendance, c’est le pavillon qu’arboraient les navires de Course. Il remonte au XVIè siècle bien qu’ayant subi un certain nombre de modifications pour arriver au modèle constituant actuellement le “Drapeau Municipal”.
Les
Armoiries de
Saint-Malo
Les plus
anciennes
armoiries
étaient
“d’argent à un
dogue de
gueules” avec
pour devise “Cave
Canem”. En
1615, le blason
de la ville
porta “de
gueules à une
herse d’or
mouvant de la
pointe de l’Ecu
surmontée d’une
hermine passante
d’argent bouclée
d’or et
lampassée de
sables”.
L’écu,
sommé d’une
couronne murale
à cinq crénaux
d’or avec pour
devise “Semper
Fidelis”.
Deux dogues
entourent le
blason. La Croix
de la Légion
d’Honneur et la
Croix de Guerre
complètent les
armoiries.
Chevalier de
la mer. Ni
Pirate ni
flibustier.
Corsaire suis !
Dans l’esprit de beaucoup, ces termes sont employés l’un pour l’autre et sont considérés comme des synonymes. Or la réalité est bien différente :
Les Pirates aventuriers qui courent les mers pour se livrer au brigandage sont carrément des bandits de grand chemin, n’ayant qu’une idée : piller, voler et éventuellement tuer.
Les Flibustiers représentent, d’une certaine manière, le niveau intermédiaire entre Pirates et Corsaires. Ils obéissent à certaines règles qui leurs sont propres, mais sans reconnaître aucune autorité légale. Excellents marins, ils opèrent essentiellement dans la zone des Antilles.
Les Corsaires sont des marins de métier. En temps de guerre, ils reçoivent pour une certaine période des Lettres de Marque leur donnant le droit de capturer, sur ordre de leur Souverain, les vaisseaux de commerce ennemis, de vendre des marchandises prises et de garder une partie importante du bénéfice. Les plus célèbres Corsaires Malouins furent Duguay-Trouin et Surcouf.
Les Chiens du
Guet
A partir de
l’année 1155,
Saint-Malo
entretint une
meute de 24
dogues, “Les
Chiens du Guet”
comme on les
appelait. Ils
n’étaient pas
destinés à la
défense de la
ville mais à
chasser les
maraudeurs qui
voulaient
s’emparer des
marchandises
entassées dans
les navires.
Des
“chiennetiers”
étaient affectés
à l’entretien et
à la conduite de
ces féroces
animaux.
Le soir, à 10
heures, à la
fermeture des
portes de la
Cité, annoncée
par la cloche
“Noguette”
sonnant le
couvre-feu, ils
étaient lâchés
et n’étaient
rappelés qu’une
heure avant le
lever du jour au
son d’une
trompette de
cuivre. Ils
étaient
alors enfermés
dans leur chenil
dans une ruelle
réunissant la
rue Saint-Thomas
à la rue Garangeau “la
Venelle aux
Chiens”. Plus
tard, ils furent
hébergés dans
une niche sous
le bastion de la
Hollande à
proximité de la
Porte
Saint-Pierre ;
elle est
d’ailleurs
toujours visible
derrière les
grilles qui la
fermaient.
La Digue de Saint-Malo va du quartier de Rocabey à celui de Rochebonne. Elle fût mise en chantier en 1853. Auparavant c'était trente hectares de dunes bordant la Grande Grève.
La
première villa y
fût transportée
de toutes pièces
: il s'agissait
d'un pavillon
offert par les
Indes au Prince
de Galles pour
l'Exposition
Universelle de
Paris. C'était
en 1873 et il
fût détruit en
1925. Un
banquier du nom
de Hébert
constitua avec
trois
journalistes du
Figaro une
société qui
s'employa a
lotir tout le
front de mer. La
Digue, dont le
rôle était (et
est) de retenir
et soutenir le
sable que la
marée emportait
fût achevée en
1880. Le Grand
Hôtel et le
Casino de Paramé
furent
construits vers
1883. A cet
emplacement on
trouve
aujourd'hui les
fameux Thermes
Marins.
**
*
*“la
Conchée”
*
, le Petit Bé véritable navire de guerre à l’ancre, ce fort Vauban XVII° jouit d’une position exceptionnelle au coeur de la baie de Saint-Malo
http://www.carphaz.com/album_accueil/accueil_sm.php
clic sur le lien pour en voir plus
*http://www.carphaz.com/album_defense/national.ph
L'origine de Saint-Malo remonte au 6ème siècle, comme beaucoup de villes ou villages de la région.
Son fondateur, Mac Law, d'origine galloise, faisant oeuvre d'évangélisation, s'installa dans le pays d'Aleth. Controversé par une partie de la population, il s'exila en Saintonge où il mourut en 627. Mais la ville de Saint-Malo n'existait toujours pas à cette époque : rocher isolé à côté de la cité, il en devint petit à petit le refuge à la suite des invasions des Francs puis des Vikings.
Au cours de son histoire, la cité corsaire vit son aspect se modifier considérablement.
C'est au 12ème siècle qu'elle devint Saint-Malo-en-l'Isle et qu'elle commença son développement.
Cette ville reflète parfaitement l'esprit malouin : indépendant et valeureux. Cette volonté d'indépendance l'a engagée au cours des siècles dans de nombreuses batailles, y compris contre les rois de France ... pour devenir par la suite un de leurs meilleurs serviteurs.
Ceux dont le nom revient le plus souvent sur les lèvres représentent les deux extrêmes de l'âme malouine : Surcouf, valeureux corsaire qui a donné son surnom à la ville et Chateaubriand, le poète qui en écrivit les plus belles pages. Né selon la légende (#) sur l'île du Grand Bé, il y repose, face à la mer.
Successivement forteresse puis cité de commerce maritime et de grande pêche, la ville fut presque entièrement détruite ... par l'armée américaine en août 1944 afin d'en déloger une garnison allemande.
Elle a été reconstruite presque à l'identique et offre ainsi, comme par le passé pour les visiteurs venant du large, cette réelle impression d'être la "forteresse de la mer".
Vous ne quitterez pas le pays malouin sans avoir envie d'y revenir !
La découverte de la ville offre de multiples émotions. Commencez donc par la première alliée de la cité
corsaire,
celle qui lui a valu le surnom de forteresse de la mer : sa défense
côtière.
*
Protégé des tempêtes par le môle des Noires (ainsi nommé car c'est de cet endroit que les femmes des marins guettaient le retour des Terre-Neuvas) et gardé par les Forts de Harbour et de la Conchée, le port de Saint-Malo était pratiquemment inaccessible pour ses assaillants. Le Fort du Petit Bé n'a quant à lui jamais été achevé : ni pont-levis ni chaussée ou chemin n'en permettent l'accès ... L'île sur laquelle il a été édifié a servi dans le passé comme avant-port. Les vestiges de l'ancienne cale et la chaussée qui la reliait au Grand Bé sont encore visibles mais chaque tempête grignote un peu plus de ses pierres.
Les nombreux rochers qui affleurent dans la rade étaient autant de pièges ... et à marée basse les bateaux s'échouaient sur les bancs de sable.
Ici, le voilier Hilda qui s'est fracassé sur les "Portes" en 1905 ...
Si la marée le permet, traversez la plage de Bon-Secours par la chaussée qui conduit au pied du sentier qui vous mènera au sommet de l'île qui lui fait face :
Le tombeau de
Chateaubriand
Face à la mer, sur l'île du Grand Bé, le plus illustre des écrivains bretons repose.
L'île n'est accessible qu'à marée basse !
En retrait du Grand Bé, plus au large, le Petit Bé et son fort
abandonné vont bientôt changer de
destination. Ouvert à tous les vents et réduit à l'état de carcasse, le
fort a été loué en décembre 1999 par
la ville de Saint-Malo pour une durée de 40 ans à un "sauveteur" de
vieilles pierres. L'expérience du Fort
National dont la restauration avait déjà été confiée dans les mêmes
conditions va donc se renouveller et
l'édifice va retrouver une nouvelle jeunesse. Revers de la médaille, sa
visite jusqu'alors gratuite (quoique
périlleuse et peu intéressante jusqu'en 2001) deviendra payante : de
fort il deviendra musée, racontant son histoire et celle des ouvrages
de défense de la côte bretonne. Cinq années de travaux seront
nécessaires. Après ceux-ci, les visites du site seront guidées et pour
pallier aux aléas des marées (l'île
n'est accessible à pied qu'aux fortes marées basses), il sera organisé
une navette par bateau.
Eté 2001 : un escalier de bois a été construit au pied du fort. Il est
désormais accessible, à marée basse uniquement, moyennant péage, même s'il ne présente encore qu'un intérêt
limité ...
Devant les hautes murailles des remparts d'autres récifs couverts à marée haute protégeaient la ville :
Du Fort National aux limites de Rothéneuf s'étend la plus longue des plages de Bretagne du Nord : nommée tout simplement la "Grande Plage", elle est un paradis pour les amateurs de bains de mer et de bronzette.
Le soir, lorsqu'elle est désertée par les adeptes d'Eole et de Râ, elle devient un lieu de promenade très fréquenté.
La digue qui la borde, Le Sillon devenant plus loin Digue de Rochebonne, est également le lien pédestre qui relie Saint-Malo à la station balnéaire de Paramé.
Mais revenez vers l'enceinte de la ville et, entrant par la porte Saint-Thomas, vous grimperez les
escaliers menant au chemin de ronde : vous arrivez là sur les
remparts.
*
Tout visiteur de Saint-Malo se doit d'en faire le tour par les anciens remparts.
L'édification de ceux-ci a commencé en 1144, sous l'impulsion de l'évêché d'Aleth transférant ses assises sur le rocher, la configuration du lieu permettant une meilleure défense. L'histoire attribue toutefois l'essentiel de sa construction au 13ème et 14ème siècle.
Qu'il s'agisse des tours de guet qui dominent ceux-ci, autour et sur le château, ou du chemin de ronde qu'empruntaient les sentinelles, chaque détour offre une vision impressionnante de la ville et de la forteresse !
Les remparts furent restaurés au 15ème et 16ème siècle et divers ouvrages fortifiés y furent ajoutés au 17ème siècle, après qu'un incendie eut ravagé la ville en 1661. 8 Portes et 2 poternes en permettent l'accès : la Porte de Dinan venant de la cale, la Porte Saint-Louis face au bassin Vauban, la Grande Porte, monumentale, entourée de 2 tours imposantes, édifiée en 1582 et menant droit à la cathédrale, la Porte Saint-Vincent située au pied du château et la Porte Saint-Thomas ouvrant sur la plage de Paramé. Ces dernières sont plus récentes, datant respectivement de 1709 et 1737. Plus petites et faisant face à la mer, la Porte des Champs Vauvert, des Bés et Saint-Pierre s'ouvrent au pied des Petits Murs, partie la plus ancienne des remparts (12ème siècle). La poterne d'Estrées et celle Aux Normands ouvrent au Nord et à l'Ouest.
Côté Sud, à l'abri des vents :
les bassins à flot, où un va-et-vient incessant et coloré de grands voiliers, de bateaux et de cargos anime les quais où les badauds se bousculent afin des les voir de plus près.
Lors des années fastes, comme en 1999 la "Cutty Sark" et en 2006 la "Tall Ship's Race", ils accueillent un nombre impressionnant des plus beaux voiliers du monde.
La ville s'anime alors pendant plusieurs jours au son des orchestres accompagnés des défilés de marins et de matelots venant du monde entier.
La fête battra son plein, se terminant en apothéose par un feu d'artifice annonçant pour le lendemain la grande parade des bateaux quittant la rade de Saint-Malo pour cingler vers le large.
Au début du siècle, bisquines, gabares, chalands et Terre-Neuvas s'y croisaient. Vinrent ensuite les bateaux à moteur qui, petit à petit, sonnèrent le glas de la disparition des premiers ...
La vedette reliant Dinard à Saint-Malo amenait son flot de touristes mais aussi d'ouvriers et artisans : le barrage de la Rance n'existait pas encore et le bateau était le seul moyen de passer d'une ville à l'autre.
Une de ces anciennes vedettes n'en finit pas de mourir au cimetière de bateaux de Quelmer ...
Ce moyen de transport est toujours utilisé car il est le plus rapide pour effectuer la liaison erntre les deux villes.A l'intérieur des murs, les imposantes maisons d'armateurs entourent la haute stature de la cathédrale Saint-Vincent.
Son édification date du 12ème siècle mais elle fut très endommagée en 1944. De son origine subsistent une nef imposante de style angevin, un choeur gothique et le cloître, patiemment restaurés.
La flèche effilée qui la coiffe a été reconstruite en 1972 mais n'est plus telle que les anciens la connurent avant sa destruction.
En dehors de la traditionnelle promenade sur les remparts
de la vieille ville, faites-en le tour par le bas, côté plage.
Vous y découvrirez les différentes portes du guet,
non visibles de là-haut.
De plus, les tours crenelées prennent alors une autre
dimension. Le soir venu, les couleurs chaudes du
coucher du soleil lècheront les murs, semblant parfois
mettre le feu à la cité.
Ce sera le moment venu pour entrer dans la ville ...
La vieille ville a beaucoup souffert au cours des ans. C'est toutefois lors du dernier conflit mondial que ses blessures ont été les plus profondes : 80 % des bâtiments furent rasés par les bombardements et l'incendie qui suivit ...
Certains endroits, le plus souvent méconnus des touristes, rappellent encore son passé.
Quelques vieux murs
cotoient les édifices
reconstruits, rares
témoins épargnés
d'une destruction
presque totale.
Au détour d'une de ses nombreuses ruelles
vous trouverez sans doute, dans un endroit
très peu fréquenté, la maison de la Duchesse Anne,
caractérisée par sa tour effilée.
L'ensemble comprenant l'ancienne habitation
avec le seul encorbellement à pans de bois
existant intra-muros est niché au fond d'une
courette, parfaitement restauré.
En passant d'un quartier à l'autre, vous aboutirez tantôt devant une petite église, tantôt devant une maison au cachet pittoresque.
Le calme des anciens quartiers épargnés par la cohue des touristes en mal de souvenirs tranche avec l'animation des rues commerçantes.
Parfois entouré de hauts murs,
comme ici, vous aurez l'impression
que chacune des pierres de la cité
a une histoire à raconter ...
Partez à leur recherche ! Entrez plus avant dans la ville et, contrairement à l'habitude des touristes qui circulent dans les rues commerçantes, foulez plutôt les vieux pavés et pénétrez l'intimité des ruelles ! Vous y ferez des découvertes étonnantes : vieilles pierres, gargouilles tantôt grimaçantes, tantôt riantes, porches ornés d'anciennes pièces de granit parfois sculptées, portes anciennes et parfois monumentales telles cette porte en chêne datant du 16ème siècle !
Leur origine est souvent incertaine car leur histoire se perd dans la nuit des temps. La patine qui les couvre vous le dira peut-être, si vous la caressez ...
Et quand viendra la fin de jour, vous envisagerez déjà d'y revenir ...
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